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le blog politique de michelle meyer
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9 octobre 2006

LE PRINCIPE DE LIBERTE DE 1789

La liberté est un fait d’expérience intérieure, comme dit Bergson « c’est une donnée immédiate de la conscience ». En absolu, pour être libre, la volonté apparaît comme cause première, c’est avoir la faculté de se décider sans y être déterminé par aucun mobile  ni motif,  notre volonté s’affirme comme une force souveraine.


Rousseau « l’homme est né libre et il est partout dans les fers ». Pour les conservateurs, l’homme a obligation d’obéissance à l’autorité constituée.


Hobbes, en parlant des lois gouvernementales, évoque les lois silencieuses et affirme : Plus nous sommes seuls, plus nous sommes libres. A force de parler des lois antitabac, nous avons le sentiment que le pouvoir exerce une puissance sur notre gouvernement individuel. La répétition forcée provoque la rébellion car c’est vouloir nous convaincre de notre culpabilité à l’égard de notre santé alors que rien n’est dit sur les industriels qui mettent une masse d’additifs chimiques au lieu d’une feuille de tabac pure. Mettre les banlieues sous surveillance sécuritaire n’est pas une recette pour faire triompher l’ordre, c’est un facteur de révolte, puisque vous êtes considérés comme un mécréant autant justifier l’injure. Le pire, la puissance publique affirme que le nombre souhaite de telles mesures mais, depuis Platon, tous les philosophes sérieux –j’élimine donc les philosophes mis en vedette par le système du moment- affirment que se soumettre au nombre, c’est la fin de la démocratie, c’est la dérive vers la dictature.

 

Nous sommes libres lorsque nous décidons de notre conduite sous gouverne de notre sens moral inné qui fait qu’on ne nuit pas aux autres. La tyrannie de la majorité, le despotisme de l’opinion atteignent notre liberté même dans la sphère privée qui ne devrait dépendre que de notre vouloir. Suite aux tabous régnants, le cercle de famille est capable de brimer un de ses membres parce qu’il est homosexuel alors qu’il ne représente pas un danger pour ses congénères.

 

L’étendue de notre liberté dépend, dans une société capitaliste, des revenus dont on dispose. Quand la force de travail est mal payée, le travailleur subit une injustice qui nuit à l’étendue de sa liberté. On n’est pas libre quand on est pauvre ou endetté. On n’est pas libre si on est l’esclave d’un travail forcé pour pouvoir survivre. Il faut donc pouvoir choisir à qui on vend sa force de travail et il faut que cette force soit payée pour s’assurer une vie décente, elle doit aussi toucher les dividendes de la richesse qu’elle engendre. Obliger les capitalistes à une concurrence effrénée sous peine d’être ruinés est aussi une atteinte à la liberté

 

 

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