Le socialisme ne peut être un libéralisme
Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris se dit libéral. Le terme libéral signifiait attaché aux libertés. Aujourd'hui, ce serait abusif de lui conserver cette acception. C'est avant tout une doctrine économique, dégénérescence du capitalisme, elle engendre des inégalités criantes. Au grand nombre, le souci du coût de la vie et à quelques privilégiés, qui n'ont même pas besoin d'avor mérité leurs privilèges, le cumul des bénéfices du marché libéral. Delanoë n'est donc pas un socialiste donc, dans une élection, il peut engranger des voix de droite.
Le parti socialiste n'existe pas, Mitterrand a torpillé le parti communiste et il a tout autant torpillé le parti socialiste. Homme de droite devenu socialiste par opportunisme.
Une émission de télé se proposait d'examiner si Kouchner, ministre de Sarko était de gauche. Je n'ai pas écouté l'émission. Je l'ai loupée pour je ne sais quelle raison. Si Kouchner a la faveur du public à cause de sa poitique d'ingérence au nom de l'humanitaire, c'est bien parce que cette politique n'a rien à voir avec une pensée de gauche. Tout progressiste sera d'abord un homme de paix, il s'illustrera dans son combat contre l'armement, il n'est pas question de faire de l'humanitaire pour entretenir une guerre.Etre Ministre des Affaires Etrangères s'accorde avec sa doctrine du droit d'ingérence qui ne lui fait pas dénoncer les guerres et qui ne peut pas le mettre en difficulté avec des décisions prises par la Défense.
Les PS qui ont rejoint Sarko sont à leur juste place, l'ennui c'est que les places laissées sont occupées par d'autres hommes de droite, à commencer par B.H.L.
Non, ce n'est pas le parti socialiste qui sera en mesure d'apporter un renouveau.