BANQUES, ENTREPRISES, ETAT UNE MEME POLITIQUE DE PILLAGE
La politique nouvelle de Nicolas Sarkosy n'a rien de nouvelle. Il a emprunté au grand patronat d'entreprise ou de banque leur manque d'éthique si caractéristique. On puise dans les caisses jusqu'à ce qu'elles soient vides, les petites gens peuvent crier. Que faire ! avec des caisses vides. Les acquis sociaux s'amenuisent et la Sécurité Sociale vole en éclats grâce aux mesures Sarkosy.
Pillage de la Sécu : Peugeot-Citroën Automobiles ( non compris Faurecia et GEFCO) a bénéficié en 2007 de 32,9 millions d'euros d'exonération de cotisation sociales (dites exonération des salaires : encore une mesure Sarko).
Moins on est payé, plus la Direction bénéficie d'exonérations et plus la Sécu boit le bouillon.
Qui va payer le paquet fiscal? La taxe professionnelle payée pour Sochaux, Mulhouse, Poissy, Rennes est passée de 112 millions en 2006 à 75 millions en 2007 soit une baisse de 33%. Selon l'expert-comptable, cette baisse est le résultat de la "réforme" de la taxe professionnelle. Comment les communes concernées vont-elle compensées ce manque à gagner.
Marie-France Garaud dénonçait l'absence d'Etat. Les premières mesures prises furent les avantages octroyés aux députés (salaires, retraites...) Sarkosy achetait l'Assemblée comme Louis XIV achetait les nobles avec les fastes de Versaille. Puis le Prince président s'octroya le salaire qu'il estimait juste sans doute aussi justes que les 2 500 000 stock-options attribués pour 2008 aux principaux dirigeants de l'entreprise PSA en plus de leur rémunération habituelle. Tout ceci est purement scandaleux. Et si le nombre, ceux qui vendent leur force de travail, voit leur pouvoir d'achat s'amoindrir pendant que ceux qui ont provoqué la guerre économique s'en mettent plein les poches cessaient de produire, un autre ordre, une autre distribution des richesses deviendraient une nécessité absolue. Est-ce que le nombre va se laisser longtemps malmener par des pillards?