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le blog politique de michelle meyer
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19 février 2010

le mensonge comme mode de gouvernance: crise

Avec le décès de Philippe Seguin, parmi les hommages rendus, le rappel de son discours où il définissait ce qu'est une crise et de dire que notre monde n'était pas en crise mais dans un changement radical. Qui l'a entendu?
Pas les journalistes qui nous abreuvent sans cesse du mot "crise", pas le roi du blabla qui nous assure avec une conviction imbécile que la reprise est là, fini le chômage, et vive l'économie de marché!
Il a été élu sur un slogan "travaillez plus pour gagner plus". C'était déjà un mensonge, la formule sous-jacente était "travaillez plus pour consommer plus". Et ce principe économique stupide ne pouvait qu'entraîner une crise. Pas besoin d'avoir fait l'ENA pour imaginer l'avenir à court terme.
La crise financière est tout d'abord une crise économique. Le capital veut plus de productivité au moindre coût et toute l'Europe envie la France qui a des ouvriers performants en productivité et pour des salaires bloqués depuis si longtemps. Donner des avantages aux patrons sur les heures supplémentaires demandées est une ânerie sauf quand on veut supprimer les ressources de la Sécurité Sociale et faire croire qu'elle est un gouffre financier que le privé a tant hâte de s'accaparer et que le roi du blabla souhaite,selon son népotisme, satisfaire son frère Guillaume, super délégué général du groupe mutualiste retraite et santé Malakoff Médéric (cette dichotomie devrait alerter tous les citoyens et qu'ils crient haut et fort que les taxes dues à la S.S doivent rentrer dans ses caisses, que tous veulent garder la S.S née en 1946 sur le principe de solidarité qui présidait au programme né de la Résistance).
Anerie parce que les heures supplémentaires aggravent le chômage accentué par la compression du nombre de travailleurs afin que le capital produise au moindre coût. Mais à quoi ça sert de produire plus, si les acheteurs manquent car trop de chômage et une classe moyenne apeurée qui préfère économiser en raison des incertitudes à venir.
Les banques torpillent les pays endettés : Grèce, Espagne, Portugal en leur refusant par défiance des crédits alors qu'elles-mêmes ont été renflouées par l'U.E à raison de 200 milliards d'euros. Les contribuables donc clients des banques sont mis à contribrution et les banques en veulent davantage en exigeant des Etats qu'ils réduisent leur déficit, si le principe du marché est de protéger les capitalistes, ce sera encore le quidam qui devra se serrer la ceinture. Des banques dont on peut se méfier avec leur goût de spéculer, leur absence de moralité, des Etats prêteurs à qui les banques ne renvoient pas l'ascenseur, y a pas de quoi redonner la confiance. Il n'y a que notre Gouvernement, son grand chef et tous ses valets pour clamer la confiance dans ce système.
Grosse empoigne entre sociétés capitalistes, c'est la loi de la jungle où le plus fort l'emporte sur le plus faible. Les banques capialistes veulent accroître leur capital en vendant du crédit et non pas avoir des clients endettés. D'ailleurs une banque française, réservée aux petits épargnants avant d'être privatisée, ne s'est pas gênée pour emprunter à moindre coût et sur du terme relativement long (12 ans) auprès de ses épargnants. C'est le monde à l'envers. Le capitalisme libéral marche sur la tête. Plutôt que d'élire un beau parleur épris de la com. mieux vaudrait choisir un taciturne ayant prise sur l'économie.

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