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le blog politique de michelle meyer
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16 octobre 2010

LES RETRAITES: un ptobléme très facile d'arithmétique D'ARITHMETIQUE

Je soumets à tous ce petit problème. Peut-être permettra-t-il à chacun de comprendre les fruits de la productivité. La presse au service des gouvernants politiques et chefs d'entreprise ne cessent de répéter qu'il faudra travailler au delà de 60 ans et elle tartine cela d'une couche de culpabilité : nous le devons à nos enfants! Cette même presse ne nous à pas rabâché les oreilles sur le fait que le travailleur français était celui qui engendrait le plus de productivité. Il travaille vite et bien. Une raison suffisante pour que le corps se repose à 60 ans. Les tayloristes ou strakanovistes peuvent rempiler si tel est leur désir. Qui dit productivité, dit des gains énormes. Les caisses ne devraient pas être vides. Où donc est passé cette richesse engendrée par le monde du travail? A partir des années 1980, c'est la finance qui a ptis les rennes du pouvoir, cette même finance renflouée avec l'argent du contribuable en 2008 et qui jongle à nouveau en bourse au risque de faire marron tous les petits épargnants. Normal que le monde du travail veuille la retraite par répartition et non pas par capitalisation. Qui a confiance dans les banques? Normal que le monde du travail demande ce qu'est devenue toute la richesse qu'il a permis d'accumuler  et veuille vieillir tranquille sans avoir à s'échiner pour le compte de quelques-uns dont les élus qui se sont octroyés des revenus confortables et des avantages en tous genres et feignent de s'intéresser à la vie publique pour le bonheur du nombre. Tous des achetés qui ont tendu leur escarcelle dès que Sarkosy est venu au pouvoir. Même famille à fric au point que des membres du parti adverse ont rejoint des postes de commandes. Et maintenant honte à ceux de droite et de gauche qui font circuler le nom de Dominique Strauss-Kahn comme le nom d'un futur bon président.

Quel mépris à l'égard de tous les citoyens de chercher à leur faire croire que celui qui a accepté le poste de Président du FMI puisse être un bon président pour la France. Mieux vaut mettre nos économies dans des bas de laine qu'à la banque.

Edouard Balladur, en 1993 -le mentor de Sarkosy- alors Premier Ministre a bien écorné les retraites et voulait leur privatisation. Banquiers et assureurs jubilaient ainsi que "Le Figaro". Avec la gauche,en 1997, Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l'économie, préparait des "fonds de pension à la française" -rebaptisés "fonds partenariaux". Avec le Plan d'Epargne Populaire en 1989 de Pierre Berégovoy "partenaire" et "populaire": en deux adjectifs, le capitalisme devient "solidaire". On sait maintenant, si certains se sont laissés berner, où se situe l'ex-ministre de la Solidarité, Homme aimé des Français selon un panel répété sur les antennes.

D’un côté : Sarkozy, Fillon, Woerth, les parlementaires UMP, le MEDEF et pas mal d’éditorialistes qui affirment que, pour des raisons démographiques, il ne sera bientôt plus possible de financer les retraites par répartition.
De l’autre côté : des ingénieurs, des syndicalistes, des artisans, des agriculteurs, des commerçants, des ouvriers, des économistes, des étudiants, des lycéens qui, après calcul, affirment qu’il ne sera pas très difficile de financer les retraites par répartition, même dans 40 ans.

Qui a raison ? Qui a tort ? Les calculs sont-il compliqués ?
Des professeurs de mathématiques ont voulu en avoir le coeur net. Ils ont soumis la question, sous la forme d’un problème d’arithmétique, à   un millier d’élèves de classes de 6ème.

Ils sont partis des donnéees incontestables suivantes :
   - au cours des 40 dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de 2%, le PIB est passé de 1000 à 2000 milliards d’euros
   - au cours des 40 prochaines années, le nombre de personnes de plus de 60 ans va en gros doubler
   - dans l’hypothèse que, sur les 40 prochaines années, la croissance serait seulement de 1% en moyenne annuelle (le gouvernement promet 2% et plus, afin de faire reculer le chômage), le PIB passerait de 2000 milliards en 2010 à 3000 milliards en 2050

Les professeurs ont convenu que les 2000 milliards seraient représentés par un gâteau de 2000 grammes et les 3000 milliards par un gâteau de 3000 grammes.
Ils ont soumis l’énoncé suivant aux élèves :
- En 2010, dix salariés produisent un gâteau de 2000 grammes à  partager avec 4 retraités. En 2050, dix salariés produiront un gâteau de 3000 grammes à partager avec 8 retraités.
Calculer le poids de la part de gâteau de chaque personne, en 2010 et en 2050. La part de chacun en 2050 sera-t-elle plus petite que celle octroyée en 2010 ?
Les 1000 élèves ont tous répondu :
   - en 2010, la part de chacun est de 143 g (2000 : 14)
   - en 2050, la part de chacun sera de 167 g (3000 : 18)
   - en 2050 la part de chacun aura donc augmenté par rapport à 2010

Aucun élève de 6ème n’a donc trouvé le même résultat que Sarkozy, Fillon et Woerth au problème de partage du gâteau !

Profitant du débat « Quel avenir pour les retraites ? », entre Xavier Bertrand et Bernard Thibault à  Lyon le 25 septembre 2010, quelques-uns de ces professeurs ont demandé à  Xavier Bertrand si les résultats trouvés par les 1000 élèves étaient justes ou erronés.
Le secrétaire général de l’UMP a reconnu que les résultats trouvés par les élèves de 6ème étaient justes, mais l’énoncé du problème aurait du préciser que dans les 40 années à venir, une partie de l’accroissement des richesses devra être consacrée à l’augmentation des dépenses de santé et à  celles liées à  la dépendance.
Nous avons donc refait les calculs, en réservant sur le gâteau de 2050 : 100 milliards de plus pour la santé et 100 milliards pour la dépendance.
Donc, comme si le gâteau de 2050 ne pesait plus que 2800 grammes.
Résultats du nouveau calcul :
   - en 2010, la part de chacun est de 143 g (2000 : 14)
   - en 2050, la part de chacun sera de 155 g (2800 : 18)
   - en 2050 la part de chacun aura toujours augmenté par rapport à 2010 !

Les explications du secré©taire général de l’UMP n’étant toujours pas satisfaisantes, nous invitons tous les citoyens à réfléchir à  la question suivante

« A votre avis, pourquoi Sarkozy, Fillon, Woerth, Copé, Bertrand et les parlementaires UMP font semblant de ne pas savoir calculer ?».

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