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le blog politique de michelle meyer
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20 janvier 2011

TUNISIE ET DEMOCRATIE

« Voici la position du PCOT par rapport à la situation actuelle datant du 15 janvier, au lendemain de la chute de Ben Ali. Elle est toujours d'actualité.
Ben Ali est tombé, mais pas son régime,
La lutte continue,
Vive la révolution du peuple tunisien! »

Nous publions ce texte, qui vient de nous parvenir.
Le soi disant gouvernement « d’union nationale » dont les principaux postes
sont occupés par les anciens ministres de Ben Ali, se heurte à l’opposition d’une grande partie de la population qui s’est levée pour chasser le dictateur et se débarrasser du régime qu’il avait mis en place.
L’UGTT a exprimé son désaccord avec un tel gouvernement et a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat membres de l’UGTT de démissionner sur le champ, ce qu’ils ont fait. Des manifestations ont lieu, malgré le « couvre-feu » que les « nouvelles » autorités entendaient imposer, pour exiger un gouvernement sans représentants du RCD.

Le combat pour une république démocratique ne fait que commencer.
Le gouvernement français est mis en difficulté pour son soutien jusqu’au
dernier moment au régime de Ben Ali. La ministre Alliot Marie multiplie ses « explications » sur son intervention faite devant l’assemblé nationale, dans laquelle elle proposait de faire bénéficier le régime de Ben Ali du « savoir faire» de la police française. Plus elle s’explique, plus elle s’enfonce ! Ladernière justification, consiste à dire que « personne n’a rien vu venir » !!!
Autrement dit, si le peuple tunisien n’avait pas chassé le tyran, la solidarité du gouvernement Sarkozy-Fillon avec Ben Ali aurait continué comme avant.
Lagarde, la ministre de l’économie, ne jure plus que par « tracfin » chargé de surveiller les mouvements de fonds de l’entourage de Ben Ali, dont la femme aurait emporté une tonne et demi d’or dans sa fuite !
Le mouvement de solidarité avec la lutte du peuple tunisien a formulé une
exigence beaucoup plus efficace : la mise sous séquestre de tous les biens que les membres du régime ont acquis en France. Cela s’inspire des actions menées par des organisations comme « survie » pour révéler les « biens mal acquis » des dirigeants corrompus de la Françafrique qui vendent leur pays à l’impérialisme français.
Le gouvernement se retranche derrière le principe de « non-ingérence » pour essayer de justifier son soutien, un principe à géométrie variable, comme on le voit aujourd’hui en Côte d’Ivoire.
Le processus révolutionnaire en Tunisie montre que sans remise en cause des institutions qui ont garanti la domination de la grande bourgeoisie tunisienne autour du clan Ben Ali, il n’est pas possible de satisfaire les profondes aspirations du peuple.

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