Comprendre les enjeux en Orient

Sur les ondes, dès qu’il a été question de la Libye, j’ai eu des craintes pour l’avenir de cette partie du monde tant convoitée depuis qu’il fut question d’un autre ordre mondial.

Depuis la Première Guerre du Golfe, l’ONU m’a paru une institution ultra fragile qui renonçait à son premier principe : éviter par tous les moyens le recours à la guerre. Le mensonge à partir du moment où la guerre était décidée dans les hautes instances fut institutionnalisé, sauver une démocratie : le Koweit, oligarchie monarchique menacée par un monstre super armé Saddam Hussein. Et des années plus tard, après une Deuxième Guerre du Golfe, un Irak appauvri, affamé, malade, théâtre d’affrontements religieux musulmans. Même malheur en Afghanistan.

Les résolutions de l’ONU à propos de la Libye ne laissaient présager rien de bon. Ce n’est pas avec des armes qu’on va au secours d’un peuple qui, comme celui d’Irak, bénéficie des soins, de l’éducation, d’une autosuffisance alimentaire. Certes, son chef est depuis plus de quarante ans au pouvoir. Le renverser ou mieux le tuer, pour le compte, le bénéfice de qui ?