Ce vendredi 10 férier, dans "C'est-à-dire", Yves Calvi était jubilatoire. Sarkosy devenait un candidat assuré et bien à droite. Ouf! pour cet employé d'une chaîne publique dont la joie juvénile finit par émouvoir. Ce n'est pas simple d'être devenu riche grâce aux contribuables et en étant contraint à des choix que désavoue son intelligence.

Que Sarkosy confirma sa nullité en économie dans son interview au "Figaro", ça fait partie de l'habitude. Il fallait être un gros nul en économie pour faire campagne avec un slogan "Travailler plus pour gagner plus". Les Français qui se sont laissés séduire ont, j'espère, compris la leçon et que, consommer plus veut dire acheter plus à la Chine et se retrouver avec un gros déficit du budget à l'exportationet un gros déficit sur le marché extérieur.

Et méfiez-vous quand le Président veut faire croire qu'il est soucieux du social. Après le karcher et "tire-toi, pauvre con", son essai de dialogue ayant échoué, il questionnera par référendum. Dans un pays qu'il a ruiné, où le mot d'ordre européen est de réduire les dépenses de l'Etat, voici qu'il nous embarque dans la nef ubuesque et dispendieuse du référendum. Après avoir excité les haines latentes, il y remédiera avec l'énergie d'un dictateur auquel le pouvoir échappe en faisant appel à la répression policière voire militaire. Sa garde de protection personnelle pour lui, les siens, sa demeure "La Lanterne" fait partie du trou financier créé pendant ses cinq ans de mandat et ses annonces sur les chômeurs, les immigrés font prévoir du désordre public. Donner une formation aux chômeurs, ça fait belle lurette que ça existe. Mais il faudrait que ces formations répondent à des besoins et que les offres d'emplois décents les accompagnent. Sinon, c'est continuer à dilapider l'argent du contribuable. Sauf pour quelques associations chargées de dispenser les dites formations sans contraintes de résultats. Et que fait-on de tous les diplômés? Des chefs cuisiniers ou des façonniers de poutrelles de béton? Quels sont les débouchés offerts par les orientations économiques? Mais Marine Le Pen n'en dit rien. Lui et ses conseillers ultra rémunérés sont tout aussi silencieux. Ce mode de gouvernement est une méthode subversive. Mon courage de citoyenne m'oblige à vous crier de faire gaffe, il en va de notre démocratie, de nos valeurs républicaines "Liberté, égalité, fraternité".

Je vous donne rendez-vous demain pour une suite. Grande invalide, je ne peux poursuivre plus longtemps mon effort de travail à l'ordinateur.