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le blog politique de michelle meyer
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12 juillet 2012

A l'O.N.U, le droit international nié, les droits de l'homme, la démocratie au service de politiques

 

Dmeyneh est un village chrétien de 3.000 âmes. Il est situé à 12 kilomètres de Qusseir, une ville de 150’000 habitants à majorité musulmane qui est utilisée comme base arrière et logistiq ue par les milices de l’ASL qui campen tdepuis l’été passé dans la ville de Homs. C’est à Qusseir que les hommes de la brigade Al-Farouk et d’autres groupes liés à l’ASL campent. Ce sont ces milices qui sont, selon nos témoins, les auteurs des massacres dans la province de Homs. Les groupes qui commettent des actes de barbarieils kidnappent des gens, les égorgent, coupent lescorps en morceaux - agissent de manière séparée, mais font tous partie de l’ASL et pratiquent la même politique de la terreur.

Dmenyeh avait déjà subi une première attaque de la part des rebelles le 18 mai où 3 personnes ont été tuées par leurs tirs.

Dmeyneh a encore été attaqué le 22 juin sur le même mode par les combattants de l’ASL et autre groupes de barbus dont l’objectif est de plonger le pays dans une guerre civile confessionnelle, de faire fuir par la terreur les minorités alaouite et druze, et de faire monter la pression sur le gouvernement en attribuant les atrocités qu’ils commettent aux forces armées syriennes. Les habitants d’un village sunnite situé aux alentours ne sont pas davantage en sécurité ; plusieurs familles sont venues chercher protection auprès de leurs voisins chrétiens de Dmeyneh.

Or, il n’y a jamais eu de problèmes entre les diverses religions. Voici ce que nous disait, en mai, un chrétien qui habite dans la province de Homs : « S’il n’y avait pas eu ces bandes, étrangères à la Syrie, qui agissent en-dehors de la loi, nous vivrions ici comme avant, en paix. Nous avons toujours vécu ensemble comme des frères. Nous ne savions pas si celui-ci était chrétien, celui-là alaouite ou sunnite. » 

Les miliciens de l’ASL peuvent tuer tout Syrien qui soutient son gouvernement. Mais à Genève, aussi ahurissant que cela puisse paraître, le Conseil des droits de l’Homme continue d’accuser les forces du gouvernement Assad d’être les auteurs des massacres. Ce qui a conduit aujourd’hui, 27 juin, le délégué de la Syrie auprès du bureau de l’ONU à Genève, Fayçal al-Hamwi, à se retirer de la séance du Conseil des droits de l’Homme consacrée à l’examen du rapport sur le massacre de Houla. « La délégation de mon pays ne participera à cette séance en protestation contre la partialité et la politisation flagrante qui visent à porter atteinte à la Syrie, à son peuple, et au sang des martyrs » , a-t-il précisé.

 

Il n’y a plus de droit international. À l’ONU, la politisation « des droits Humains » est flagrante et scandaleuse. Les représentants des États occidentaux se servent des « droits de l’Homme » pour des objectifs autres.

Silvia Cattori

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