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1 octobre 2012

Turquie, le chef emprisonné du PKK appelle à l'apaisement

ISTANBUL, 28 sept 2012 (AFP)
Le chef emprisonné des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, a appelé ses troupes à l'apaisement alors que les affrontements avec les forces de sécurité se sont multipliés cet été, a affirmé son frère cité vendredi par le quotidien Taraf.

"Lors de notre dernier entretien, il m'a confié ce message: désormais, plus aucun soldat, policier ou guérillero ne doit mourir. Mon seul souhait est que le sang cesse (de couler), que cette question soit réglée",
a déclaré à Taraf Mehmet Öcalan après avoir vu son frère sur l'île-prison d'Imrali (nord-ouest).
Mehmet Öcalan n'a pas donné de détails sur la date de cette rencontre, mais selon le journal à grand tirage Hürriyet, celle-ci a eu lieu vendredi dernier.
 
Ces appels au calme du chef historique du PKK interviennent alors que les combats entre les rebelles et l'armée turque se sont intensifiés au cours des derniers mois dans le sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes, pour atteindre une de leurs phases les plus meurtrières de la dernière décennie.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a affirmé mercredi que 144 membres des forces de sécurité et 239 rebelles kurdes avaient été tués depuis le début de l'année.
Il a également indiqué qu'il était prêt à relancer des négociations avec le PKK, comme celles qu'il avait organisées entre 2009 et 2011 à Oslo, qui avaient capoté.
"Si (des) entretiens nous permettent de régler quelque chose, faisons-le. Si ça doit être à Oslo, alors à Oslo", a-t-il dit.
M. Erdogan a également mentionné le fait qu'il avait encouragé la tenue d'une rencontre entre Abdullah Öcalan et son frère, pour faire taire les rumeurs propagées selon lui par le PKK sur un possible décès du chef rebelle.
Le chef historique du PKK a été capturé par des agents turcs à Nairobi puis transféré en Turquie et condamné à mort pour trahison en 1999, une peine commuée en prison à vie.
Il est privé depuis plus d'un an de la visite de ses avocats, qu'il recevait auparavant régulièrement et par le biais desquels il communiquait avec l'extérieur.
Le PKK a pris les armes en 1984. Le conflit a fait plus de 45.000 morts, selon l'armée turque.
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